Journée mondiale de la girafe : protégeons la sentinelle de la savane

Le 21 juin, c’est le premier jour de l’été, le jour le plus long de l’année, la Fête de la musique … mais c’est aussi la Journée mondiale de la girafe !
Instauré par la Giraffe Conservation Foundation (GCF), une association soutenue depuis plusieurs années par Beauval Nature, cet événement a pour but de mettre en lumière la girafe et les menaces qui pèsent sur elle.
Une espèce emblématique d’Afrique …
Il existe quatre espèces de girafes distinctes : la girafe du Nord, la girafe du Sud, la girafe Masaï et la girafe réticulée, que vous pouvez observer au ZooParc de Beauval. Leur point commun ? Être le plus grand mammifère terrestre ! En effet, les individus les plus imposants mesurent généralement 5 mètres de haut et pèsent jusqu’à 1 800 kilos.
Et c’est dès la naissance que cet animal a des dimensions hors-normes : le girafon mesure en moyenne 1,80 mètre et pèse une cinquantaine de kilos. C’est au bout de 15 mois de gestation qu’il vient au monde : il tombe alors de deux mètres de haut, et c’est d’ailleurs au moment de cette chute qu’il prend sa première respiration. La femelle adopte son petit à la condition qu’il se mette debout, ce qu’il fait généralement au bout de 15 minutes : le girafon est capable de marcher et même de courir 1 heure après sa naissance.

Girafes du ZooParc de Beauval
… malheureusement menacée de disparition !
Les populations de girafes réticulées ont décliné de 56% entre les années 1990 et 2017. En causes : la destruction de leur habitat ainsi que la chasse et le braconnage. En effet, la conversion des savanes boisées en terres agricoles, mais aussi l’étalement urbain contribuent à fragmenter son aire de répartition. De même, à cause du réchauffement climatique, les régions où la girafe réticulée vit sont de plus en plus sujettes à des périodes de fortes pluies et de sécheresses inhabituelles.
Les girafes réticulées sont principalement chassées pour leur viande ou leur peau, mais également pour leurs poils de queue, qui sont utilisés comme fil à coudre, chasse-mouche, bracelets ou talismans.
Protéger les girafes : comment agir ?
Chacun, à son échelle, peut participer à la préservation des girafes. Il suffit par exemple de ne pas acheter de souvenirs ou d’objets fabriqués à partir d’animaux lors de nos voyages, pour ne pas soutenir le braconnage.
Pour aller plus loin, il est aussi possible de faire un don à notre association Beauval Nature, qui participe directement à la préservation des girafes en soutenant la Giraffe Conservation Foundation.
Ce programme mène des actions de surveillance pour mieux comprendre la répartition et le comportement des girafes dans leur habitat naturel. Ses actions reposent notamment sur la collecte d’ADN pour identifier les sous-espèces, le recensement des populations à l’échelle du continent, et la formation du personnel local. Ces données permettent d’élaborer des stratégies de conservation assurant ainsi une gestion durable des girafes.

Sofy et Tissaïa, les dernières nées du groupe des girafes de Beauval
À Beauval : 5 girafes à admirer et parrainer !
Cinq femelles girafes réticulées sont actuellement hébergées au ZooParc : lors de votre visite, vous pourrez observer les adultes Binti, Chloë et Baya, mais aussi Sofy et Tissaïa, deux jeunes nées à Beauval en 2023. Toutes vivent en harmonie avec les zèbres, les rhinocéros, les autruches, les gazelles de Mhorr, les gnous et les hippotragues de la Savane Africaine.
Le groupe de girafes du ZooParc est parrainable : en devenant leur parrain ou leur marraine, vous soutenez également la préservation des espèces menacées ! Tout parrainage, à partir de 20 €, est un don déductible à 66% des impôts et vous recevrez de nombreux avantages : newsletter, goodies, fonds d’écrans, fiches pédagogiques, photos… et même l’accès à des visites guidées, un billet d’entrée ou un ZooPass offert !