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Un parrain au coeur du Tour : la journée inoubliable de Christophe dans la caravane Beauval

Gagnant parrain Tour de France

Mardi 8 juillet, Christophe Mercier, habitant d’Amiens et parrain fidèle de Genoa, femelle koala du ZooParc de Beauval, a eu la chance unique de vivre le Tour de France de l’intérieur. Littéralement. À bord de l’un des 4 véhicules de la caravane Beauval, il a parcouru les routes de l’étape du jour en immersion, en voyant devant lui son animal totem : le koala. Parrainer, c’est faire un don pour l’association Beauval Nature à partir de 20 à 1000 euros, une formule qui permet de rencontrer son animal préféré. Il y aura bientôt 45 animaux ou groupes d’animaux parrainables, un nombre symbolique en cette année du 45e anniversaire du ZooParc de Beauval.

Je parraine

Une surprise gagnée grâce à un mail

Tout a commencé par un simple mail. Christophe découvre un jeu-concours exceptionnel permettant à un parrain ou une marraine d’embarquer à bord de la caravane publicitaire du Tour de France. Il tente sa chance. « Je joue rarement… une fois par semaine, c’est déjà pas mal. Mais là, je me suis dit : pourquoi pas ? C’est un rêve d’enfant, le vélo, le Tour… », confie-t-il.

Le koala, un animal cher à son cœur

Cela fait 15 ans que Christophe est parrain Beauval Nature. Avec son épouse, ils ont choisi de soutenir un koala, sensibles à la vulnérabilité de l’espèce. « C’est un animal qui souffre beaucoup, entre les incendies en Australie, la destruction de son habitat… Leur population décline. Les parrainer, c’est un geste pour aider. »

Christophe Mercier, parrain de Genoa, posant devant le véhicule à l’effigie de la femelle koala.

Christophe Mercier, parrain de Genoa, posant devant le véhicule à l’effigie de la femelle koala.

Depuis son premier filleul, Alguna, autre femelle koala malheureusement décédée, Christophe a poursuivi son engagement avec deux autres animaux de la même espèce. Aujourd’hui, c’est Genoa qu’il soutient, une femelle emblématique du ZooParc de Beauval. « Et elle est là, sur l’un des véhicules de la caravane, avec son petit Kookynie sur le dos ! », dit-il, ému.

Une place d’honneur dans le véhicule panthère des neiges

Christophe a eu la chance de monter à bord de la voiture panthère des neiges à l’effigie d’Audrey, autre animal parrainable, dernier véhicule de la caravane Beauval, celui qui ferme le cortège. « C’est celui depuis lequel on voit tous les autres véhicules. Et je pourrai faire coucou à tout le monde ! », sourit-il. Il participera aussi à l’arrivée de l’étape à Rouen, pour prolonger l’expérience jusque dans les coulisses du Tour en VIP, à 150 mètres seulement de la ligne d’arrivée.

Auparavant, Christophe avait rendez-vous à proximité du lieu de départ de la Caravane du Tour avec un journaliste du Courrier Picard pour une interview. Quelques minutes avant, un salarié de Beauval qui participe également à l’événement accueille le parrain et fait le tour des différentes marques déjà arrivées sur le parking. Les 4 voitures de Beauval sont en approche. Christophe dégaine son téléphone portable. La prise de souvenirs photographiques commence déjà. Il est 9h et la journée ne fait que commencer !

Rodolphe Delord en personne en interview téléphonique pour Le Courrier Picard en présence du parrain

Le moment de l’interview est arrivé. Christophe répond à quelques questions et son émotion augmente au fur et à mesure. Il est tellement heureux d’être là qu’il en a les larmes aux yeux. Amoureux de vélo, Christophe a longtemps travaillé dans la grande distribution. À Amiens, en 1985, alors qu’il officiait au rayon sport de Mammouth, il a même côtoyé un certain… Raymond Poulidor. « Il venait vendre ses vélos Mercier. Il m’a dédicacé une photo que j’ai toujours, c’est un très bon souvenir. »

Au moment de l’interview, le PDG du ZooParc de Beauval appelle l’un de ses collaborateurs présents pour savoir si tout se passe bien. L’occasion idéale d’organiser une petite interview téléphonique improvisée avec le journaliste du Courrier Picard en compagnie du parrain Beauval Nature. Rodolphe Delord partage avec enthousiasme sa vision de la présence du ZooParc de Beauval sur le Tour de France : « C’est une première, et nous sommes heureux d’inviter aussi des parrains Beauval Nature tout au long du Tour. »

Christophe Mercier, parrain Beauval Nature, interviewé par le journaliste du Courrier Picard une heure avant le départ de la Caravane du Tour.

Christophe Mercier, parrain Beauval Nature, interviewé par le journaliste du Courrier Picard une heure avant le départ de la Caravane du Tour.

Son objectif ? Aller à la rencontre des Français, là où ils sont : « Habituellement, les Français viennent nous voir à Beauval. Là, on souhaite aller à leur contact, partout en France, et sensibiliser au bien-être animal, à la conservation de la biodiversité… et bien sûr leur donner envie de découvrir ou redécouvrir Beauval. » L’expérience de la caravane semble l’avoir lui-même profondément marqué : « J’ai participé à la première étape dans l’un de nos 4 véhicules. Je ne mesurais pas l’impact. Juste voir les gens heureux sur le bord des routes… ça fait du bien. C’est une vraie fête populaire. » Et pourquoi ne pas rêver encore plus grand ? « J’ai proposé à Christian Prudhomme, le Directeur du Tour de France via Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts de France, d’organiser le départ d’une étape du Tour à Beauval dans les années à venir. Nous sommes prêts à accueillir le Tour ! »

Une journée pleine d’émotions et de sens

À l’arrivée, en espace VIP, quelques instants seulement après avoir vu le champion slovène Tadej Pogacar franchir la ligne d’arrivée en tête puis sont chouchou, le coureur français Julian Alaphilippe, Christophe Mercier confie ses émotions, encore intenses : « Pour moi, c’est une journée exceptionnelle. Plusieurs rêves qui se réalisent. Participer à une étape du Tour dans un véhicule, voir les coureurs de près à l’arrivée… Et vivre l’ambiance incroyable de la caravane, c’est indescriptible. Il n’y a pas de mot. »

Tout au long du parcours, il n’a cessé de saluer la foule avec enthousiasme : « Ça fait partie de la caravane. Il faut aussi rendre à la foule ce qu’elle nous donne. Il y a une ferveur, une émotion… On le lit dans les yeux des gens. » Mais plus encore, cette aventure a pour lui une signification particulière : « C’est un aboutissement de mon parrainage. J’ai commencé il y a 15 ans avec Alguna. Aujourd’hui, c’est Genoa. Je n’ai jamais changé d’espèce : toujours le koala. » Christophe renouvelle chaque année son engagement, pour une raison simple : « Avec le parrainage, je sais que je contribue concrètement à des programmes de conservation, partout dans le monde. C’est très important. » Il conclut avec un souhait plein de promesses : « Un jour, j’aimerais faire l’expérience « Soigneur d’un Jour ». Ce serait mon dernier rêve avec Beauval que j’aime profondément. Un énorme merci à Beauval et à son association Beauval Nature ! »

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