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Du 20 au 30 mars : les alternatives aux pesticides à l’honneur !

Du 20 au 30 mars : les alternatives aux pesticides à l’honneur !

Cette semaine se déroule la 16ème SPAP (Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides) partout en France à travers une centaine d’événements, l’occasion pour nous de rappeler les bonnes pratiques de Beauval en matière de « zéro pesticide ».

Depuis plusieurs années, le ZooParc a mis en place un cercle vertueux « végétal » pour parvenir au « 100% non pesticide » sur le parc et aux abords des hôtels. Ce qui a un impact positif sur l’environnement et en premier lieu sur la faune et la flore du site.

plante du dôme équatorial

Petit résumé des « bonnes pratiques » de Beauval :

  • Le désherbage est réalisé à la main par une équipe d’une dizaine de jardiniers, et ce depuis l’ouverture du parc,
  • La protection biologique intégrée avec des insectes auxiliaires dans le Dôme et les serres tropicales depuis 2016,
  • La plantation d’essences végétales bénéfiques aux insectes et aux oiseaux locaux, notamment sur les parkings (parc et hôtels) qui leur procurent refuges et alimentation. La mise en place d’hôtels à insectes est aussi très utile dans le parc. C’est facile à faire et apprécié par différentes espèces. La preuve ici,
  • Le broyage des végétaux et leur réutilisation dans les massifs comme paillage qui apporte fraîcheur et humidité,
  • La fabrication de l’essentiel du terreau utilisé dans le parc,
  • La récupération de l’eau de pluie ruisselant sur certaines zones imperméabilisées (toits de certains bâtiments et Dôme équatorial) pour l’arrosage.

La 16ème SPAP (Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides) poursuit un triple objectif : informer sur les risques des pesticides de synthèse pour notre santé et pour notre planète, promouvoir des solutions alternatives pour vivre, consommer et produire plus durablement et fédérer un réseau d’acteurs et mobiliser un public toujours plus large.
Cette année, la semaine a pour thème « la Souveraineté Alimentaire » suite à la prise de conscience de la nécessité de relocaliser notre alimentation et nos productions agricoles, une des conséquences de la crise sanitaire.

 
fleur de frangipanier du dôme équatorial

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