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Journée mondiale du climat : tous concernés !

Journée mondiale du climat : tous concernés !

Alors qu’aujourd’hui est célébrée la Journée Internationale du climat, la COP 15, réunissant plus de 90 pays, vient de débuter à Montréal jusqu’au 17 décembre. Il est évident que le climat, son réchauffement et la multiplication des dérèglements seront au cœur des débats et des discussions. La conférence s’est ouverte sur la forte prise de position d’António Gutteres, secrétaire général des Nations-Unies, appelant à cesser notre « guerre à la nature » et qualifiant l’humanité « d’arme de destruction massive ». Il n’hésite pas à évoquer le risque d’une 6ème extinction de masse face à l’état actuel de la planète. Le constat est alarmant : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.

panda roux à Beauval

Les produits chimiques, les plastiques et la pollution atmosphérique étouffent la terre, l’eau et l’air, tandis que le réchauffement de la planète dû à la combustion des énergies fossiles provoque un chaos climatique et l’augmentation d’épisodes violents et récurrents : vagues de chaleur, incendies, sécheresses, inondations, cyclones, tornades… Les défis sont immenses, la COP 15, qualifiée de COP de la décennie, a donc pour ambition l’adoption d’un nouveau cadre mondial visant à « arrêter et inverser » la perte de biodiversité d’ici à 2030, avant de « vivre en harmonie avec la nature » à l’horizon 2050. L’objectif est affiché : protéger, d’ici à 2030, 30 % des terres et des mers de la planète.

La biodiversité et le climat sont interdépendants. Les experts sont formels : notre survie dépend de la préservation des espèces, de la protection des milieux terrestres et marins. Il faut mettre un puissant coup d’accélérateur sur les engagements à tenir et comme le dit très clairement Bruno David, président du Muséum national d’Histoire naturelle, « il faut réduire les facteurs de pression sur la biodiversité. Nous les connaissons très bien. Il s’agit de la pollution, de l’occupation des espaces ou encore de la surexploitation des ressources naturelles. Alors si nous réduisons tout cela, la biodiversité ira déjà mieux. » Il pose un constat simple qui fait réfléchir : les effets du dérèglement climatique sont violents, visibles, ont un impact direct sur les populations victimes de sécheresses, d’inondations, de cyclones. Ces épisodes dramatiques font la une des médias. L’un chasse l’autre indéfiniment, alors qu’il est beaucoup plus difficile de quantifier le déclin d’espèces, d’appréhender le nombre d’individus décroissant d’un animal ou d’un végétal. L’expert du MNHN prend l’image de notre visage : « À titre de comparaison, c’est un peu comme notre reflet dans le miroir le matin, où notre visage est identique à celui de la veille. Mais si nous prenons une vieille photo, c’est là que nous nous disons que nous avons changé. Pour la biodiversité, c’est pareil. Nous nous habituons tous les jours à voir qu’il y a moins d’oiseaux, moins d’insectes… » Dont acte.

Poissons dans bassin à Beauval

Chaque état doit réagir, chacun de nous ne doit pas se résigner. Au contraire. Malgré le constat alarmiste, les initiatives se multiplient pour contrer la tendance. C’est que s’emploie à faire au quotidien Beauval Nature, association créée dès 2009 par le ZooParc de Beauval, pour préserver de nombreuses espèces menacées et vulnérables. Beauval Nature soutient, finance et parfois gère en direct des programmes de conservation en France et à l’étranger. On en recense 56 en 2022. Elle soutient également 19 programmes de recherche afin d’améliorer les connaissances sur les espèces animales et végétales et ainsi mieux les protéger à l’avenir. Rappelons que toutes les espèces comptent et qu’elles jouent toutes un rôle essentiel dans la nature dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes.

En faisant un don à Beauval Nature, vous aiderez à préserver ces espèces. L’argent récolté est entièrement reversé à l’une de nos actions de conservation : réintroduction de gorilles au Gabon, de langurs de Java en Indonésie, financement d’un centre de reproduction pour des ouistitis au Brésil, déblocage de fonds d’urgence pour des espèces dévastées par des incendies (koalas en Australie et magots au Maroc). Cette carte vous montre les programmes auquel Beauval Nature collabore partout dans le monde.

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Carte des programmes Beauval Nature

Vous pouvez également parrainer un animal de Beauval. Votre don permettra également de soutenir l’un de nos programmes.

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