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Journée mondiale des hippopotames : à vous de jouer et de parrainer !

En cette Journée mondiale des hippopotames, commençons par jouer aux devinettes ! À votre avis, dans la famille des hippopotamidés, combien d’espèces existe-t-il ? Petit indice : toutes les espèces existantes dans le monde sont représentées à Beauval. Vous séchez ? Il y en a deux : l’hippopotame amphibie (ou hippopotame commun) et l’hippopotame pygmée (ou hippopotame nain). Quelle est la principale différence entre les 2 espèces ? Facile, leur taille ! Au garrot, le « petit » hippopotame ne mesure en effet que la moitié de la taille de son cousin et pèse moins du quart de son poids ! Sur la Liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), quels sont les statuts des 2 espèces ? Plus difficile, non ? « Vulnérable » pour l’hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius) et « En danger » pour l’hippopotame pygmée (Choeropsis liberiensis). Quelles en sont les raisons ? On vous explique pourquoi tout de suite !

Des populations en déclin en raison de nombreuses menaces

Les populations d’hippopotames communs ont décliné de 30 % depuis le milieu des années 1990 et sont estimées entre 115 000 et 130 000 individus dans toute l’Afrique subsaharienne, avec de grandes disparités géographiques. Les menaces principales sont la perte et la dégradation de leurs habitats, le braconnage pour la viande et l’ivoire de leurs canines. Contrairement à l’hippopotame commun, les dents des hippopotames pygmées ont peu de valeur commerciale. Cependant, certaines parties de leur corps comme leur crâne peuvent être utilisées dans les rituels ou la médecine traditionnelle. Leur statut de conservation est passé de « Vulnérable » à « En danger » en 2006. Selon l’UICN et une étude de 2008, il subsisterait moins de 2 500 invididus matures dans le monde en raison de la déforestation notamment avec la plantation des palmiers à huile, l’exploitation minière et forestière. Les populations restantes d’hippopotames pygmées se trouvent dans les zones protégées, la protection et la gestion de ces zones sont donc essentielles pour la conservation de cette espèce.

Un impact direct sur leur écosystème

Si le rôle de l’hippopotame pygmée sur l’écosystème est peu documenté celui de l’hippopotame commun est bien connu. Ses déplacements, surtout en milieux marécageux, génèrent de véritables « routes », permettant notamment l’écoulement des eaux durant la saison des pluies. Quand ces routes sont inondées, des lagunes et des bassins périphériques sont créés et constituent de nouveaux habitats pour de nombreux organismes aquatiques. Les déjections des hippopotames nourrissent également les populations de poissons. L’espèce crée aussi une relation de mutualisme avec des oiseaux qui se nourrissent de différents ectoparasites présents sur sa peau.

Kiwi en surface dans l'eau

Une protection solaire naturelle

Le saviez-vous ? La peau de l’hippopotame amphibie, comme celle de l’hippopotame nain, sécrète une substance donnant une teinte rosée, voire rouge à leur corps. L’aspect intriguant de ces sécrétions leur a valu le nom de « sueur sanglante ». En réalité, il ne s’agit ni de sueur, ni de sang, mais d’une matière aux propriétés antiseptiques, hydratantes et jouerait aussi le rôle d’écran solaire. Une ingénieuse protection naturelle pour la peau fragile de l’animal.

Kiwi et Robert, 2 hippopotames parrainables, 2 territoires exceptionnels à découvrir

Pour voir de plus près l’épiderme admirable des hippopotames, venez au ZooParc de Beauval ! Les 2 territoires ne sont pas très éloignés l’un de l’autre et surtout, ils sont exceptionnels : Réserve des Hippopotames pour Kiwi et les autres hippopotames communs, Dôme Équatorial pour Robert et Luna, hippopotames pygmées.

Je viens les voir

Âgée de 13 ans, Kiwi, femelle hippopotame amphibie, possède un caractère bien trempé ! Si Kiwi décide de rester dans son espace intérieur, impossible pour ses soigneurs de lui faire entendre raison. Kiwi est reconnaissable par l’extrémité de ses pattes avant dépigmentée donnant l’impression qu’elle a enfilé des chaussettes blanches ! Née le 1er juillet 2010 au Parco Natura Viva en Italie, elle est arrivée à Beauval en mars 2016. Cela fait donc bientôt 8 ans que Kiwi est à Beauval. 2016 ? C’est l’année de la création de la Réserve des Hippopotames qui abrite actuellement Kiwi et toute la petite famille hippopotame amphibie composée de Bolinhas, Kvido et de leur fille Gloria. Aux côtés des hippopotames, des potamochères, des nyalas et de nombreuses espèces d’oiseaux s’épanouissent en harmonie dans cet espace incroyable.

Du haut de ses 5 ans, Robert, mâle hippopotame pygmée, arrivé à Beauval en novembre 2019 est « adorable » contrairement à la femelle Luna, dotée d’un fort caractère. Le mâle, plus calme, adore s’endormir au fond de l’eau et se faire masser par les milliers de cichlidés qui partagent son bassin au Dôme Équatorial.

Kiwi et Robert font partie des 40 animaux ou groupes d’animaux parrainables. En choisissant la formule de parrainage de votre choix, à partir de 20 €, vous réaliserez un beau geste pour la préservation de la biodiversité et des espèces menacées. Le parrainage est un don déductible à 66 % des impôts.

Je parraine Kiwi

Je parraine Robert

Robert se reposant dans l'eau avec de nombreux cichlidés

Et maintenant, direction l’île de Rubane en Guinée-Bissau !

Le saviez-vous ? Parmi les 70 programmes de conservation et de recherche soutenus par l’association Beauval Nature, aux 4 coins du monde, il y en a un qui dont l’objectif est de protéger la faune et la flore de l’archipel des Bijagós, et notamment les hippopotames. L’île de Rubane abrite toute sorte d’espèces rares et en voie d’extinction : lamantin d’Afrique, hippopotame amphibie, crocodile, dauphin, ainsi que de très nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs. C’est également un haut lieu de nidification pour les tortues vertes et même le plus important site de ponte de l’Afrique de l’Ouest. Des 8 espèces de tortues marines existantes dans le monde, 5 fréquentent les plages de l’Archipel des Bijagós.

Je découvre le programme

Vous pouvez également faire un don à Beauval Nature, association reconnue d’intérêt général, qui œuvre depuis 15 ans sur le terrain aux 4 coins du monde. L’argent collecté sera reversé aux 70 programmes de conservation et de recherche soutenus par Beauval Nature.

Je fais un don

2 vidéos à revoir absolument !

Nous avons retrouvé pour vous 2 vidéos géniales. La première a pour scène principale la Réserve des Hippopotames et pour acteurs magistraux la petite Gloria, son père Kvido et sa mère Bolinhas… Et aussi… Surprise ! On ne vous en dit pas plus !

La deuxième vidéo nous dévoile les hippopotames pygmées. Revivez les premiers pas craintifs de Robert dans son nouvel espace du Dôme Équatorial et son tout premier bain dans le bassin auparavant dévolu à Luna. Est-ce que la femelle va défendre son territoire ?

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