Beauval Actus

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Beauval fête les lémuriens !

À l’occasion de la Journée Mondiale des lémuriens le 29 octobre, le ZooParc les met à l’honneur le temps d’un week-end ce samedi 30 et dimanche 31 à la Maison Beauval Nature autour d’animations sur ces espèces : ateliers, jeux, manipulation d’objets et quiz (proposé les deux jours à 16h15) et une tombola ! Oui, une tombola en temps réel 😉. Le principe est simple : moyennant un ticket à 2 euros, vous piochez un numéro et vous repartez avec le lot correspondant si votre ticket est gagnant. On vous souhaite d’être chanceux pour remporter l’un des lots mis en jeu : peluches, livres, crayons, porte-clés… Cette tombola est une belle occasion de soutenir notre action en faveur de la biodiversité puisque l’argent récolté sera reversé à l’un de nos programmes de conservation et de recherche.

Revenons aux lémuriens… Mais au fait qui se cache derrière ce nom ?

Une centaine d’espèces de petits primates aux grands yeux pour la plupart ! Considérés comme de lointains cousins des singes, les lémuriens vivent essentiellement à Madagascar, île qu’ils auraient rejointe sur des troncs d’arbre flottants quand celle-ci s’est séparée du continent africain il y a des millions et des millions d’années. La diversité d’espèces est très grande au sein du groupe des lémuriens : on en trouve de différentes tailles allant de 30 grammes comme le microcèbe à 10 kg pour l’indri. Les plus gros lémuriens ont malheureusement disparu de la surface du globe.

Makis cattas, varis : les lémuriens de Beauval

À Beauval, on peut observer deux espèces qui vivent ensemble à l’entrée du parc : un groupe de makis cattas, facilement reconnaissable à leur magnifique queue annelée et un mâle vari noir et blanc. Des varis roux évoluent sur une autre île à proximité. Précurseur, le ZooParc a choisi d’en présenter au public depuis 1989 afin d’attirer l’attention des visiteurs sur ces animaux attachants au regard singulier et pénétrant dus à leurs grands yeux écarquillés ! Il importe de mettre l’accent sur eux car à l’état sauvage, ces trois espèces sont malheureusement classées « en danger » pour les makis cattas et en « danger critique d’extinction » pour les varis. Chacune d’entre elles doit faire face à de nombreuses menaces comme le braconnage (chasse pour la viande de brousse ou capture en tant qu’animaux de compagnie), le réchauffement climatique et bien sûr la déforestation massive qui détruit leur habitat naturel. Celle-ci est dramatique à Madagascar. On estime que les forêts malgaches ont été détruites à 75% à cause de l’agriculture sur brûlis et de l’exploitation forestière, aujourd’hui interdits. Mais l’abattage sauvage est encore beaucoup trop répandu.

Une espèce protégée

Pour enrayer ce déclin, les autorités malgaches ont mis en place des programmes de protection et de conservation de certaines sous-espèces.
Depuis plusieurs années, Beauval Nature soutient différents programmes :

  • L’un avec la fondation Aspinall, qui collecte des données sur l’écologie de 500 lémurs des bambous, 75 sifakas à diadème, 200 varis noir et blanc et 500 indris répartis sur 12 sites différents. Elle assure également le suivi des patrouilles qui luttent contre la chasse, l’exploitation illégale du bois et la déforestation liée aux techniques agricoles.
  • L’autre en partenariat avec l’AEECL* qui vient en aide au lémur aux yeux turquoise, notamment le classement de son milieu de vie en zone protégée.

Si soutenir cette espèce vous intéresse, n’hésitez pas à supporter le programme de conservation des lémurs aux yeux turquoise.

Je soutiens les lémurs

Vous pouvez également parrainer notre groupe de makis cattas, jamais avares d’une acrobatie ou de sauts vertigineux entre deux structures ! Joueurs et facétieux, ils font le plaisir des petits et des grands avec leur longue queue annelée ! Un régal à regarder…

Je parraine les makis cattas

*Association pour l’Étude et la Conservation des Lémuriens qui regroupe de nombreux parcs zoologiques et institutions scientifiques. Elle a pour objectif de faire progresser la conservation des lémuriens par le biais de la recherche scientifique, la reproduction en parc zoologique et la protection des habitats naturels.

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