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Recyclez, c’est tendance !

Chaque année depuis 1994, le 18 mars est la journée mondiale du Recyclage. S’il y a bien un sujet universel, qui nous touche tous, c’est bien cette prise de conscience de recycler les déchets, de produire moins ou de donner aux produits une deuxième vie quand c’est possible. Et cela passe par une étape incontournable et simple à réaliser : le tri.

D’après CITEO, le tri est relativement ancré dans les habitudes des Français : 89% d’entre eux trient les emballages dont 51% déclarent le faire « systématiquement ». On estime à 51,5 kg d’emballages triés par habitant et par an en moyenne dont 18,2 kg d’emballages en papier-carton, acier, aluminium et plastique et 33,3 kg de verre. D’un point de vue global, cela représente 3,7 millions de tonnes d’emballages ménagers recyclés (soit 68 % de taux de recyclage). En termes de bénéfices environnementaux, cela équivaut à 1,6 million de tonnes de Co₂ évitées grâce au recyclage, soit 800 000 voitures en moins sur les routes*. Encourageant, non ?!

On pourrait multiplier les données chiffrées mais on préfère vous parler davantage de la philosophie qui prévaut désormais. Cela tient en 3 petites lettres : RRR ou le 3 R : Réduire, Réutiliser et Recycler. Ces 3R répondent à la logique d’une meilleure gestion des déchets qui vise à :

  • Réduire : adopter des petits gestes au quotidien pour produire moins de déchets
  • Réutiliser : donner une deuxième vie à nos objets en les réparant, les customisant, les remettant en état, les donnant, les revendant etc.
  • Recycler : récupérer la matière première d’un objet pour en créer un nouveau et ne pas épuiser les ressources naturelles.

Ne pas se focaliser uniquement sur le recyclage mais penser en amont réduction de sa production de déchets et réemploi d’un produit (seconde vie) doit être aujourd’hui la préoccupation des industriels, des acteurs de la filière environnement, des éco-organismes, des particuliers… Favoriser l’économie circulaire pour mener à bien la transition écologique est devenu un leitmotiv pour les autorités.

Au ZooParc de Beauval, une profonde réflexion est menée depuis longtemps sur la manière dont réduire, valoriser et recycler les déchets. C’est un travail quotidien, récurrent puisqu’il faut gérer les matières organiques générées par les animaux (excréments, restes alimentaires) et les déchets produits par les visiteurs du parc (bouteilles plastiques, déchets alimentaires, mégots…).

Usine de méthanisation

Usine de méthanisation, qui permet de transformer les fumiers du ZooParc en énergie

Pour cela, Beauval a mis en place plusieurs actions basées sur le principe des 3R. Parmi elles, sachez que sont pratiqués :

Le compostage et la réutilisation des végétaux : les branches et déchets verts sont partiellement broyés pour être réutilisés en paillage ou amendement.

La récupération de l’eau de pluie ruisselant sur le Dôme Équatorial. Celle-ci tombe dans une immense cuve souterraine. Le trop-plein est alors dérivé vers différents bassins dans certains enclos.

La collecte des déchets par différents partenaires pour recyclage et valorisation : les 5 flux (verre, papier, bois, cartons, plastique et métal), cartouches d’encre, huiles de friture, piles usagées, téléphones portables, mégots, bouteilles en PET…

Le réemploi de meubles et literie des Hôtels de Beauval.

Le désherbage à la main du parc et des alentours des Hôtels.

La protection biologique intégrée avec l’introduction d’insectes auxiliaires (qui s’attaquent aux ravageurs) et évite ainsi l’utilisation de pesticides.

La mise en place d’une signalétique dédiée incitant au tri des déchets.

Sans oublier l’usine de méthanisation, propre à Beauval, qui depuis 2014, transforme en biogaz les déchets verts et fumiers de certaines espèces (1 488 m³) mais gère également d’autres intrants : les eaux usées des hippopotames (1 762 m³), les biodéchets du parc (12 m³), la tonte des pelouses (30 m³), des lisiers et fumiers de bovins (2 000 m³)… La méthanisation produit de l’électricité utilisé pour chauffer plusieurs bâtiments du ZooParc.

Alors quand vous venez visiter Beauval, dites-vous que le travail sur le recyclage des déchets n’est pas un vain mot sur l’ensemble du site, parc et hôtels compris ! C’est au contraire des efforts quotidiens des équipes de Beauval pour réduire son empreinte carbone.

*Chiffres CITEO 2020

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