Et 1, et 2, et 3 Journées des Parrains !
La 3e Journée des Parrains a réuni près de 200 participants samedi 28 octobre au ZooParc de Beauval. Plusieurs petites surprises attendaient les participants au stand devant l’entrée Sud à partir de 9h : badge, sticker à l’effigie de leur filleul, stylo Beauval Nature, coupon-boisson et programme de cette journée exceptionnelle. Premier temps fort de cet événement, à partir de 10h30, une table ronde organisée au Dôme Équatorial avec, en invité d’honneur, Arnaud Desbiez, acteur engagé pour la conservation du tatou géant et du fourmilier géant, zoologiste et fondateur de l’ICAS (Institut pour la Conservation des Animaux Sauvages). Animé par Léo, médiateur scientifique, la table ronde réunissait également Rodolphe Delord, président-directeur général du ZooParc de Beauval et président de l’association Beauval Nature, ainsi que Laure Pelletier, responsable du département Sciences, Espèces animales et Conservation du ZooParc de Beauval et secrétaire exécutive de l’association Beauval Nature. Tatous géants et fourmiliers géants, importance fondamentale des parcs zoologiques dans la conservation des espèces menacées, budget de Beauval Nature, dons et mécénat, Centre de Soins Beauval Nature pour la faune locale, Grande Volière Sud-Américaine et cohabitation atèles noirs de Colombie et fourmiliers géants, programme de conservation Help Congo et son projet Plages Propres et Protégées*… Autant de sujets abordés qui ont passionné l’ensemble de l’auditoire.
Bruno, « défenseur » à 5 reprises
De nombreux parrains étaient présents également la veille au soir pour la conférence sur les tatous géants et fourmiliers géants d’Arnaud Desbiez. C’était le cas de Bruno, parrain des langurs de Douc, venu de Pau, « défenseur » depuis plusieurs années. « C’est le 5e animal ou groupe d’animaux que nous parrainons. Le premier avait été Asato, gorille des plaines de l’Ouest, puis le groupe des éléphants, puis Melman, girafe réticulée. Cette année, nous avons repris un nouveau parrainage avec Asato et un autre avec les langurs de Douc. Chaque année, nous essayons de changer d’animal. Nous prenons la formule défenseur à chaque fois. C’est important de participer à la protection animale et c’est aussi l’opportunité de pouvoir rencontrer les animaux que l’on parraine ». La formule « défenseur » est en effet la seule qui permet une rencontre exceptionnelle de 30 minutes avec son animal parrainé. Bruno voudrait même aller plus loin : « J’aimerais beaucoup pouvoir participer à l’un des programmes de conservation comme Help Congo par exemple afin de pouvoir réaliser une action concrète sur le terrain ».
Jean, parrain d’Asato, aurait adoré participer à Help Congo
Originaire de Normandie, Jean, parrain d’Asato, mâle gorille des Plaines de l’Ouest, était également présent la veille au soir pour la conférence et donc aussi pour la table ronde du samedi matin : « J’ai trouvé la conférence et les échanges lors de la table ronde particulièrement intéressants. Grâce à Arnaud Desbiez, j’ai pu découvrir toutes les difficultés que peuvent rencontrer les tatous et les fourmiliers géants dans la nature. Arnaud est quelqu’un de passionné, comme moi. J’ai toujours été très proche des animaux et de la nature. Pour moi, c’est très important de parrainer pour la sauvegarde des espèces dans le monde. Je suis trop âgé maintenant mais j’aurai adoré participer au programme Help Congo. C’est formidable tout ce que fait Beauval Nature pour les chimpanzés et pour la propreté des plages. ».
Romain, parrain des otaries, fan de Beauval et de la LPO
Véritable fan du ZooParc de Beauval, Romain, 10 ans, s’est assis au premier rang de la table ronde, avec son père Mikael qui montre les photos de la chambre de son fils décorée avec de nombreuses affiches du parc. Père et fils sont parrains du groupe des otaries. « Je parraine pour la deuxième fois le groupe des otaries », précise Romain. « Je les adore ! Je les ai vues plusieurs fois en spectacle. Pour moi, c’est important de parrainer pour la conservation des espèces et pour qu’elles ne deviennent pas en danger. J’aime aussi les oiseaux et je soutiens la LPO, la Ligue pour la Protection des Oiseaux ». Dans sa classe de CM2 à Orléans, Romain a réalisé un exposé sur le ZooParc de Beauval et sur le parrainage.
Verre de l’amitié, photo-call, stand Handi’Chiens, vente du magazine Beauval Nature
Les parrains étaient ensuite invités à partager un verre de l’amitié, à s’informer auprès de l’association Handi’Chiens qui éduque et remet gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en situation de handicap et/ou de vulnérabilité. L’association était présente pour la 3e fois consécutive à la Journée des Parrains pour présenter ses actions à l’issue de la table ronde au Dôme Équatorial ainsi qu’au lieu de restauration Le Shira afin de pouvoir sensibiliser les visiteurs. Comme lors des précédentes éditions, le photo-call a été particulièrement plébiscité par les parrains, confiant aux organisateurs leurs smartphones ou appareils photos pour immortaliser l’événement en posant avec un écriteau magnétique sur lequel étaient disposées des phrases symboliques (« J’aime », « Je protège », « Je parraine »), le visuel de la Journée des Parrains, ainsi que des images de leurs filleuls. Celles et ceux qui le souhaitaient pouvaient également compléter leur collection de magazines Beauval Nature en achetant les numéros manquants du magazine créé par l’association Beauval Nature depuis 2019 pour ses 10 ans.
Des échanges avec les soigneurs particulièrement appréciés
De 14h à 15h, avec Alexandre, soigneur animalier de la Savane Africaine et de la Réserve des Hippopotames, puis de 15h à 16h avec Caroline, soigneuse animalière du Dôme Équatorial, parrains et marraines étaient nombreux à vouloir poser des questions. Les échanges avec les soigneurs constituent l’un des temps forts de la Journée des Parrains. Alexandre était le premier à monter sur scène en salle Iguazu (Dôme Équatorial). Le jeune soigneur animalier a répondu avec brio à toutes les questions posées par les parrains qui l’ont chaleureusement applaudi à la fin. « Nikos Aliagas n’a qu’à bien se tenir car sincèrement, vous êtes un super animateur et on peut vraiment vous applaudir une dernière fois », souriait Mikael, parrain des otaries. À la question « Quelle est la partie de votre métier que vous préférez ? » posée par une marraine, Alexandre a répondu avec humour : « Je ne vais pas vous dire que c’est le nettoyage ! J’hésite entre l’entraînement médical parce que c’est un moment particulier avec les animaux et les rentrées en fin de journée car ce sont des moments où on a les yeux sur tous les individus, où l’on est un peu privilégié. Le training médical, cela permet de développer une confiance mutuelle entre l’animal et le soigneur ».
Caroline, soigneuse animalière au Dôme Équatorial, a également été fortement mise à contribution par la curiosité insatiable des parrains. Surtout que Caroline est revenue récemment d’une mission au sein du programme de conservation Help Congo. « Qu’est-ce que vous retenez de votre expérience au Congo ? », a ainsi demandé un parrain. « C’était une superbe expérience. J’en retiens que tout est possible quand on s’en donne les moyens, quand on a l’envie. Quand on fait le métier de soigneur animalier, on sait que l’on participe à la conservation mais quand on est sur le terrain et qu’on fait des choses concrètes, je ne dis pas qu’au zoo ce n’est pas concret, mais on n’est plus proche encore de la finalité de notre travail, et c’est super. J’ai vu des groupes de chimpanzés qui avaient été relâchés il y a 5 ou 10 ans, et je me suis dit que c’est pour ça que l’on fait ce métier. Nous le faisons au quotidien au zoo en préservant les espèces menacées et on voit qu’il y a des possibilités pour les réintroduire. Cela passe par des études de terrain, par la sensibilisation des populations. En étant sur le terrain, on réalise qu’il y a un vrai travail global à faire tout en respectant les populations locales en leur proposant des solutions. ».
Deux visites guidées en fin d’après-midi
Parrains et marraines ayant souscrit des formules « supporter » (350 €), « passionné » (500 €) et « défenseur » (1000 €) avaient rendez-vous à 16h pour une visite guidée animée par les médiateurs scientifiques de Beauval, Aurélien et Léo, afin d’en apprendre toujours plus sur leurs filleuls et continuer à poser plein de questions pertinentes : « Quelles sont les différences entre la structure sociale des gorilles et celle des chimpanzés ? Les félins sont-ils des animaux sociaux ? Est-il possible de réintroduire un tigre blanc ? Pourquoi la corne de rhinocéros est si prisée ? Quelles sont les difficultés rencontrées lors des réintroductions de grands prédateurs comme le guépard ? ».
Tous les parrains sont repartis heureux d’avoir passé une très belle journée qui n’a fait que conforter leur passion et engagement pour la sauvegarde des espèces menacées.
Vous souhaitez participer à la prochaine Journée des Parrains, au printemps 2024 ? Vous pouvez parrainer via l’une des formules disponibles de 20 € (« copain ») à 1 000 € « défenseur »). Un don déductible à 66 % de vos impôts. Parrainer, c’est soutenir les programmes de conservation et de recherche de Beauval Nature, protéger la biodiversité dans le monde et au niveau local.
Je veux tout savoir sur le parrainage
*Le projet Plages Propres Protégées du programme de conservation Help Congo a permis le nettoyage de 20 km de plage (ramassage et recyclage des déchets).