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Journée internationale du tigre : un félin à protéger !

Journée internationale des tigres 2025

C’est chaque 29 juillet qu’est célébrée la Journée internationale du tigre. Créé lors du Sommet du Tigre de novembre 2010, cet événement a pour objectif de faire prendre conscience de la fragilité de cette espèce magnifique et des nombreuses menaces qui pèsent sur elle.

Une espèce, des sous-espèces

On parle d’espèce quand des animaux peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile. Les sous-espèces sont quant à elles des groupes au sein d’une même espèce qui présentent des différences dues à leur habitat, leur répartition géographique ou à leur génétique.

Si le tigre est une espèce à part entière, on reconnait historiquement neuf sous-espèces différentes. Trois d’entre elles ont toutefois déjà disparues. Parmi celles qui subsistent figure le tigre de Sumatra, que vous pouvez justement observer au ZooParc de Beauval.

Asu, mâle tigre du Bengale du ZooParc de Beauval

Asu, mâle tigre de Sumatra du ZooParc de Beauval

Fréquentant les denses forêts tropicales de l’île indonésienne de Sumatra, ce tigre a connu quelques adaptations physiques liées à son milieu : par exemple, c’est lui, qui parmi toutes les sous-espèces de tigres, a le pelage le plus foncé, avec des rayures plus espacées. Ce pelage rayé a surtout pour intérêt de lui permettre de se cacher efficacement dans la végétation, pour mieux surprendre ses proies. L’autre particularité de cette sous-espèce est qu’elle est la plus petite de toutes : les mâles, plus imposants que les femelles, pèsent généralement jusqu’à 140 kg. À titre de comparaison, le tigre de Sibérie, le plus gros de tous les tigres, peut peser jusqu’à 350 kg.

À Beauval, face au territoire des tigres de Sumatra, vous pouvez également découvrir les tigres blancs. Il ne s’agit pas d’une espèce différente : cette couleur caractéristique résulte d’une mutation génétique qui peut survenir chez toutes les sous-espèces. On dit alors de ces individus qu’ils sont « leucistiques ».

Principalement présents en parcs zoologiques, ces tigres ne peuvent pas survivre à l’état sauvage : leur couleur les rend trop visibles de leurs proies et ils sont condamnés à mourir de faim. Ainsi, les individus présents dans les parcs zoologiques européens, comme ceux du ZooParc de Beauval, deviennent des ambassadeurs pour leurs cousins orangés : par leur présence remarquable, ils contribuent à faire aimer et faire connaître les tigres à travers le monde, pour mieux vous sensibiliser aux différentes menaces qui pèsent sur eux.

Je viens voir les tigres

Tigre blanc du ZooParc de Beauval

Tigre blanc du ZooParc de Beauval

Le tigre de Sumatra, en danger critique d’extinction

Selon les dernières études, il resterait environ 400 tigres de Sumatra dans la nature : ce chiffre fait d’elle l’une des sous-espèces de tigres les plus menacées.

Plusieurs facteurs menacent les populations de tigres : il y a en premier lieu la destruction de son habitat, due à l’expansion des plantations de palmiers à huile et d’acacias, qui entraîne la raréfaction de ses proies. Le braconnage est également une cause majeure de la disparition des tigres, certaines parties de leur corps étant considérées comme ayant des vertus médicinales et étant vendues sur le marché noir. Les conflits avec les populations locales exercent également une pression supplémentaire, notamment du fait de la prédation du tigre sur le bétail.

Les tigres restent néanmoins des animaux essentiels à l’équilibre de leur environnement : par leur rôle de prédateur, ils régulent les populations d’herbivores, qui exercent une pression sur les espèces végétales. Ainsi, en protégeant le tigre, c’est tout un écosystème qui est préservé !

Jambi, femelle tigre de Sumatra du ZooParc de Beauval

Jambi, femelle tigre de Sumatra du ZooParc de Beauval

Comment protéger le tigre ?

Si vous souhaitez vous investir dans la conservation du tigre, vous pouvez parrainer Jambi et/ou Asu, nos deux tigres de Sumatra. En choisissant de les parrainer, vous pourrez ainsi devenir vous-mêmes des ambassadeurs de la nature puisque votre don sera reversé aux programmes de protection de la biodiversité de Beauval Nature.

D’ailleurs, plusieurs programmes de conservation soutenus par Beauval Nature participent indirectement à la protection du tigre, et notamment celui du cochon pygmée, piloté par la Durrell Wildlife Conservation Trust. En effet, on dit de cette espèce qu’elle est bio-indicatrice, c’est-à-dire qu’elle reflète les conditions de l’écosystème dans lequel elle vit. Ce cochon est le premier animal à être affecté par un changement environnemental particulier : ainsi, sa présence ou son absence va fournir aux scientifiques des informations sur l’état de son écosystème dans lequel, justement, on retrouve aussi le tigre. De ce fait, les mesures prises pour préserver cette espèce vont également profiter aux éléphants, rhinocéros et aux tigres qui partagent son milieu.

C’est bien la preuve qu’un seul geste peut faire la différence pour préserver tout un écosystème !

Je parraine Jambi

Je parraine Asu

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