La biodiversité à l’honneur aujourd’hui !
S’il y a bien une journée à mettre en avant parmi toutes les journées internationales, c’est celle de la biodiversité ! La préserver, la sauvegarder, la comprendre pour mieux la protéger… c’est la raison d’être d’un parc zoologique. Cette diversité du vivant, faune et flore confondues, est l’ADN même d’un parc tel que Beauval qui héberge plus de 35 000 animaux de 800 espèces différentes.
Mais on le sait tous, la biodiversité est menacée aux quatre coins de la planète. Des milliers d’espèces, végétales et animales, sont menacées d’extinction (à plus ou moins long terme), sont en sursis ou sont carrément éteintes à l’état sauvage. Les raisons de ce déclin sont nombreuses et connues : réchauffement climatique, dérèglement du climat, destruction de l’habitat, déforestation, agriculture et pêche intensives… Les actions de l’Homme ne sont évidemment pas étrangères à cette situation et concourent à cette fragilité du vivant constatée au niveau international.
Cette année encore, les Nations-Unies nous rappellent combien nous sommes dépendants de la Nature et martèlent que « Nous faisons partie de la solution ». Ce thème 2021 s’inscrit dans la continuité de l’élan généré l’année dernière par le thème « Nos solutions sont dans la nature », qui a rappelé à quel point la biodiversité représente la réponse à plusieurs défis du développement durable.
A Beauval, la préservation de la biodiversité est évidemment l’une des préoccupations majeures partagée par toutes les équipes présentes sur le ZooParc. Autour de la famille Delord, directeurs et chargés de mission conservation, médiateurs scientifiques, vétérinaires, responsables animaliers, soigneurs, botanistes… tous travaillent dans le même sens : préserver et protéger la biodiversité pour les générations futures. Concrètement, Beauval participe à de nombreux EEP (programme européen d’élevage et de conservation) et travaille en lien avec les parcs zoologiques français et européens pour le maintien de la diversité génétique. Sans oublier les 50 programmes de conservation d’espèces menacées que soutient Beauval Nature en France et dans le monde, dont le dernier en date Help Congo, géré désormais par l’association. Parmi eux se trouvent également des programmes de réintroduction d’espèces en milieu naturel : deux femelles langur de Java en 2017, deux femelles gorille réintroduites au Gabon en 2019, et une femelle condor des Andes (à venir en septembre 2021). Il faut savoir que le ZooParc reverse, tous les ans, 1% de son CA à la conservation d’espèces. Vous aussi sachez que pouvez être acteur de cette lutte pour la protection de la biodiversité en parrainant un animal de Beauval ! Votre don sera entièrement reversé à Beauval Nature.
Et ce n’est pas la seule raison de se réjouir ! En effet, selon un tout nouveau rapport du Centre mondial de surveillance pour la conservation de la nature du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE-WCMC) et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), publié avec le soutien de la National Geographic Society, la communauté internationale a fait d’importants progrès pour atteindre l’objectif mondial de couverture des aires protégées et conservées.
À ce jour, 22,5 millions de km2 (16,64 %) d’écosystèmes terrestres et d’eaux intérieures et 28,1 millions de km2 (7,74 %) d’eaux côtières et d’océans se trouvent dans des zones protégées et conservées documentées, soit une augmentation de plus de 21 millions de km2 (42 % de la couverture actuelle) depuis 2010.
« L’UICN se félicite des énormes progrès réalisés, notamment au cours de la dernière décennie, les aires protégées couvrent une proportion croissante du globe. Alors que la biodiversité continue de décliner, nous exhortons maintenant les Parties à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité à Kunming* à fixer un objectif ambitieux qui garantira une couverture en aires protégées de 30% des terres, de l’eau douce et des océans d’ici 2030. Ces aires doivent être placées de manière optimale pour protéger la diversité de la vie sur Terre et être gérées efficacement et gouvernées équitablement », affirme le Directeur général de l’UICN, Dr Bruno Oberle. En protégeant les zones intactes et en restaurant les écosystèmes dégradés, les pays doivent créer un réseau pour la nature qui contribuera à stopper et à inverser la perte de biodiversité, à maintenir les services écosystémiques essentiels, à aider la société à faire face et à s’adapter au changement climatique et à réduire le risque de futures pandémies.