Les espèces menacées à l’honneur aujourd’hui
Le 11 mai, c’est la Journée mondiale des espèces menacées. Elle a été créée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) afin d’attirer l’attention sur l’urgence de la conservation des espèces en danger (faune et flore) et mobiliser des actions pour leur protection. La dernière mise à jour de la Liste Rouge de l’UICN des espèces menacées met en lumière le grand nombre de menaces affectant les espèces marines, dont la pêche illégale et non durable, la pollution, les changements climatiques et les maladies. La Liste Rouge de l’UICN comprend désormais 150 388 espèces, dont 42 108 menacées d’extinction. Plus de 1 550 des 17 903 espèces d’animaux et végétaux marins évaluées sont menacées d’extinction, les changements climatiques ayant un impact sur au moins 41 % des espèces marines menacées.
Un état des lieux complet et récent sur un animal fascinant
Le saviez-vous ? Quel animal velu ou pas, inspirant la crainte ou provoquant la fascination, est finalement menacé ? Les araignées ! Souvent méconnues… Elles le sont un peu moins depuis qu’un état des lieux complet a été réalisé pour la première fois sur les araignées de France métropolitaine. Premier enseignement : plus de 10 % des espèces sont menacées. Sur les 1 622 espèces évaluées, 170 sont classées « menacées » sur notre territoire, tandis que 101 autres sont proches de l’être et se trouvent « quasi menacées ». 16 espèces d’araignées sont « en danger critique d’extinction », 82 « en danger » et 72 « vulnérables ». Les araignées jouent un rôle clé dans les écosystèmes en régulant les populations d’insectes et constituent de bons bioindicateurs de la qualité des milieux. Parmi les 1 622 espèces natives évaluées en France métropolitaine, 127 espèces sont endémiques et n’existent donc nulle part ailleurs au monde ! Publiés dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, ces résultats ont été établis par le Comité français de l’UICN et l’unité PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD), avec l’expertise du réseau de l’Association française d’arachnologie (AsFrA) et l’appui du laboratoire TREE (Université de Pau-CNRS). Centre d’expertise et de données, l’unité PatriNat assure des missions d’appui aux politiques publiques et de gestion des connaissances sur la biodiversité et la géodiversité pour ses tutelles, l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Le ZooParc et Beauval Nature agissent concrètement pour les espèces menacées
Au ZooParc de Beauval et via l’association Beauval Nature, à travers de nombreux programmes de conservation et de recherche, la conservation des espèces menacées est une priorité.
Le ZooParc de Beauval accueille 800 espèces dont près de 70 % sont classées dans la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Le ZooParc de Beauval a un rôle pédagogique essentiel à l’égard de ses publics. Concrètement, tout au long de l’année, les visiteurs peuvent s’informer et être sensibilisés via les panneaux pédagogiques, participer à des ateliers découverte ou à des animations scientifiques, s’instruire en se divertissant à la Maison Beauval Nature.
En soutenant de très nombreuses ONG, en France et à travers le monde, l’association Beauval Nature œuvre également très concrètement : soutien à des programmes de reforestation ou de lutte anti-braconnage, suivi d’espèces menacées, programme de reproduction ex situ, réintroduction…
En cette journée mondiale des espèces menacées, nous sommes tous amenés à réfléchir à nos propres actions et à leur impact sur la biodiversité. Chacun de nous peut contribuer à la conservation des espèces menacées en adoptant des pratiques durables, en soutenant des initiatives de conservation et des mesures de protection de l’habitat naturel.
Si vous voulez participer, voici 2 possibilités :
- Faire un don à Beauval Nature
- Parrainer un animal
Dans les 2 cas, vous pourrez être fiers de contribuer à la conservation des espèces. Une bonne action qui est déductible à 66 % de vos impôts. Alors pourquoi s’en priver ?