Journée mondiale des okapis : protégeons-les !
Chaque 18 octobre, nous célébrons les okapis, une journée créée en 2016 par les Nations Unies, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et l’Okapi Conservation Project pour mettre à l’honneur ces magnifiques giraffidés. Son objectif : sensibiliser à la préservation de cette espèce, dont le statut est passé de « Quasi menacé » en 2008 à « En danger d’extinction » en 2013 sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN.
Une espèce en danger
Plusieurs menaces pèsent sur cet herbivore solitaire :
- la déforestation, liée notamment aux exploitations minières et forestières illégales ;
- l’instabilité civile dans les zones où il vit ;
- la chasse pour sa viande ou sa peau.
Difficiles à observer en raison de leur discrétion, l’effectif exact des okapis est inconnu. Selon les estimations de l’UICN, leur nombre serait compris entre 10 000 et 30 000 individus.
Depuis 2009, l’association Beauval Nature soutient l’Okapi Conservation Project qui protège et étudie les okapis des forêts d’Ituri et de Semliki en République Démocratique du Congo.

Cohabitation entre les okapis et les céphalophes à dos jaune au ZooParc de Beauval
L’okapi symbole national et protégé en République Démocratique du Congo
L’okapi apparait comme symbole sur l’insigne de l’ICCN (Institut Congolais pour la Conversation de la Nature) mais aussi sur les billets de banque. Créé en 1925, l’ICCN gère le réseau d’aires protégées du pays. Ses gardes risquent leur vie au quotidien en patrouillant dans les réserves, en retirant les pièges, en arrêtant les braconniers et en faisant évacuer les campements de chasse et de mineurs illégaux. En 2010, l’ICCN s’est associé à la Zoological Society of London pour lancer un programme de conservation de l’okapi sur l’ensemble de son aire de répartition.
Une valeur culturelle forte
Dans la Réserve de Faune à Okapis, au cœur de la forêt d’Ituri, certaines tribus locales considèrent l’okapi comme un animal sacré. La mort d’un okapi y est vécue comme un événement majeur, accompagné de rituels de deuil. Dans certains villages, seul le chef est autorisé à porter ou s’asseoir sur une peau d’okapi, symbole de respect et de pouvoir.
Un animal élégant et si particulier à venir voir au ZooParc de Beauval
Le ZooParc abrite actuellement 4 okapis :
- les mâles Bösi et Mambasa,
- les femelles Quinta et Thamani.
Deux naissances ont marqué la vie du parc :
- M’Buti, née en 2013 et partie au Zoo de Rotterdam en 2015 ;
- Mambasa, né en 2018 et toujours présent à Beauval.
Les okapis cohabitent harmonieusement avec les céphalophes à dos jaune (une espèce unique en France).
Au sein du groupe, des accouplements ont été observés pendant plusieurs jours entre Quinta, notre femelle de 5 ans, et Mambasa, notre jeune mâle de 7 ans. Ces accouplements ont ensuite cessé soudainement. Faut-il y voir un signe encourageant ? Réponse dans les prochains mois !
Anniversaires chez les okapis de Beauval
Bösi, le doyen, a récemment fêté ses 18 ans. Pour l’occasion, nos soigneurs lui ont préparé un « gâteau » glacé décoré de branches. Mais, fidèle à son caractère discret, Bösi n’y a accordé qu’un intérêt limité.
Quinta, de son côté, va fêter ses 6 ans, le 30 octobre prochain. Espérons que la surprise concoctée par ses soigneurs fasse un peu plus d’effet à Quinta qu’à Bösi.
N’hésitez pas à venir observer les okapis à Beauval et pourquoi pas dès le 30 octobre pour l’anniversaire de Quinta !

Ce jour-là, training médical pour Bösi, le doyen des okapis de Beauval
Des soins tout en douceur pour Bösi
Le bien-être de Bösi est au cœur de toutes les attentions. Ancien mâle reproducteur aujourd’hui vieillissant, il bénéficie depuis juillet d’un entraînement médical volontaire mené chaque jeudi par ses soigneurs et vétérinaires. L’objectif : l’habituer progressivement à participer sans contrainte à des prises de sang, effectuées délicatement derrière son oreille. Ces bilans réguliers permettent de surveiller sa santé et d’intervenir rapidement en cas de carence. Une belle démonstration de patience, de confiance et de complicité entre Bösi et ses soigneurs.
Le parrainage, une façon originale de préserver l’okapi
En parrainant Quinta, à partir de 20 €, vous contribuez directement à la protection des prochaines générations d’okapis. Votre don permet à Beauval Nature de financer des programmes de conservation et d’assurer à ces animaux une vie paisible et sécurisée. Chaque parrainage vous offre des contreparties exclusives qui varient selon la formule choisie.