Le 27 avril, c’est la journée des tapirs !
En cette journée internationale du tapir, découvrez les particularités de cet animal fascinant. Ongulé non ruminant doté d’une petite trompe, il peuple les forêts tropicales et les milieux humides d’Amérique ou d’Asie.
Les tapirs dans le monde
Il existe 5 espèces de tapirs recensées dans le monde : le tapir à chabraque ou de Malaisie (Tapirus indicus), le seul originaire d’Asie, le tapir de Baird (Tapirus bairdii), le tapir des montagnes ou laineux (Tapirus pinchaque), le tapir terrestre (Tapirus terrestris) et le tapir kabomani (Tapirus kabomani). Ce dernier, connu depuis longtemps des indigènes vivant dans la forêt amazonienne, n’a été recensé officiellement qu’en 2013 par la communauté scientifique !
Au ZooParc de Beauval, nous hébergeons des tapirs terrestres et des tapirs de Malaisie.
Une physionomie unique
Aussi à l’aise sur terre que dans l’eau, ce drôle d’animal se sert d’une trompe préhensile pour cueillir des fruits, manger des feuilles et des plantes. Immergé sous la surface de l’eau, il utilise cette trompe tel un tuba. Il peut également retenir sa respiration et marcher au fond de l’eau. Une technique bien utile pour échapper à ses principaux prédateurs que sont les jaguars et les pumas.
Espèce parapluie
Le tapir est une espèce dite « parapluie ». Sa protection permet de protéger l’ensemble de la faune et de la flore de son biotope. Le tapir est très important dans son environnement puisqu’il se déplace de territoire en territoire et établit ainsi des liens fonctionnels entre les différents types d’habitats. Herbivore, c’est également un indispensable disséminateur de graines grâce aux plantes, feuilles et fruits qu’il ingère et qu’il ressème sous forme d’excréments fertilisateurs. Il participe ainsi au renouvellement de la végétation.
Les entraînements médicaux
Au ZooParc de Beauval, les soigneurs réalisent ce que nous appelons des entraînements médicaux, avec certaines espèces. Ces entraînements consistent, dans un premier temps, à désensibiliser l’animal, c’est-à-dire à l’habituer à être approché, puis touché, sur différentes parties du corps (les oreilles, les pattes, le ventre…). Une fois cette étape passée, le soigneur peut alors initier de petits soins, des échographies ou des radios. Ce travail permet des interventions sans stress pour des soins ou des contrôles et facilitent le travail des vétérinaires. Cela évite également d’endormir les animaux pour des interventions qui peuvent être réalisées sans anesthésie.
Les tapirs sont des animaux plutôt coopératifs. À Beauval, les 3 tapirs terrestres, Chiquita, Florales et le mâle Obie, participent volontiers aux entraînements médicaux. Chez les tapirs de Malaisie, seul le mâle Tioman réalise quelques exercices. La femelle, Utari, ne se laisse pas encore approcher. C’est un travail de longue haleine que de gagner la confiance des animaux. Pour associer ces moments à des instants de plaisir pour l’animal, les soigneurs leur donnent de la nourriture qu’ils apprécient particulièrement. Ce qui fonctionne le mieux avec les tapirs : la banane ! Ils en sont friands ! Petit à petit, les tapirs se prêtent à l’exercice sans nourriture à la clé, juste avec des « gratouilles » et des félicitations orales en récompense.
Des tapirs sous haute surveillance
L’association Beauval Nature soutient le programme de conservation des tapirs terrestres, en collaboration avec l’institut de recherches écologiques IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas). Le programme a pour ambition d’étudier la distribution de l’espèce dans la région du Pantanal, une zone marécageuse du centre-ouest du Brésil, d’évaluer son état de santé et de créer une zone protégée. Beauval Nature a financé entièrement un système de télémétrie pour la pose de colliers radio-émetteurs et fait un don exceptionnel à la suite des violents incendies qui ont ravagé une partie de la zone en 2020.
Le tapir est menacé par un grand nombre d’éléments : la destruction de son habitat (feux, exploitation forestière, expansion des terres agricoles…), les collisions avec des véhicules, la chasse, etc.
Parrainer Florales
Afin de venir en aide aux programmes de conservation et de recherche qui effectuent un travail admirable pour sauver les espèces menacées, les parrainages des animaux du ZooParc de Beauval sont une source de financement indispensables. Lorsque vous parrainez un animal du ZooParc de Beauval, vous soutenez des associations de protection de la nature dans le monde entier.
Si vous souhaitez faire un geste pour la biodiversité, notre jolie femelle tapir terrestre Florales est parrainable !