Production d’énergie durable : le ZooParc de Beauval est bon élève !
À l’occasion de la Semaine européenne de l’énergie durable (EUSEW), le ZooParc de Beauval revient sur les 10 ans de l’usine de méthanisation opérationnelle depuis 2014. En produisant une partie de son électricité et en recyclant ses biodéchets verts, le ZooParc de Beauval s’engage fortement pour une gestion responsable et un impact maîtrisé sur l’environnement.
Le développement durable à Beauval
Précurseur en la matière, Beauval a donc ouvert sa propre usine de méthanisation en 2014 pour transformer les déchets animaliers en gaz qui, avec le système de cogénération, génère de l’électricité et de la chaleur : 2 Gwh d’électricité et 1 Gwh de chaleur par an. Cette électricité produite localement est revendue à l’opérateur. Quant à la chaleur générée, elle sert à chauffer certains bâtiments animaliers. Cela représente une économie annuelle de 30 000 à 40 000 d’euros.
Chaque année, ce sont 10 000 tonnes de déchets traités soit 220 tonnes par semaine et 30 tonnes par jour. 4 000 tonnes proviennent du parc zoologique et 6 000 tonnes sont des intrants extérieurs (effluents d’élevages locaux tels que les fumiers, lisiers, des issues de silos, des résidus d’entreprises locales comme Saint Michel ou Reitzel). À cela s’ajoute, depuis janvier 2024, la plupart des biodéchets alimentaires du ZooParc. Ceux-ci, provenant des points de restauration, sont en effet collectés pour être méthanisés. Pour résumer, la méthanisation offre un triple avantage :
- Écologique : réduction des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 1107 tonnes équivalent CO2, ce qui représente 80 allers retours Paris – New York en avion ou encore les rejets de 255 voitures roulant chacune 17 000 km par an !
- Agronomique : valorisation des biodéchets du zoo par la production d’une énergie verte locale.
- Financier : diminution de la facture énergétique du zoo.
Le ZooParc de Beauval ne compte pas s’arrêter là pour produire encore davantage d’énergie durable. Un projet de déploiement de panneaux photovoltaïques en autoconsommation qui couvrirait la moitié des besoins d’électricité est en cours…