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Le Dôme Équatorial fête ses 2 ans !

Deux ans déjà que le Dôme Équatorial a ouvert ses portes au public. Deux ans déjà qu’une multitude d’espèces animales et végétales y sont hébergées pour y vivre et s’épanouir en harmonie. Deux ans déjà que de très nombreux visiteurs pénètrent dans le Dôme par la grotte et ressentent un effet « waouh » lorsqu’ils débouchent dans la serre vivante et respirante ! Car oui, visiter le Dôme c’est vraiment vivre une expérience où presque tous les sens sont sollicités sans oublier l’impression de chaleur tropicale qui saisit dès l’entrée. Chauffée à 26° degrés toute l’année, la serre est une prouesse technique et architecturale dont l’entretien est confié à une quinzaine de personnes.

Onze soigneurs animaliers, une préparatrice en nourriture, trois jardiniers s’affairent au quotidien pour s’occuper des bassins, enclos, volières et des plantes. « En prise directe avec le vivant, animal ou végétal, nos équipes sont à pied d’œuvre pour nourrir, nettoyer, soigner, tailler, élaguer… le travail ne manque pas au Dôme entre les 200 espèces hébergées et les 5 000 plantes en pleine croissance ! Nous en avions planté environ 2000 au début de l’aventure en 2020. C’est dire si le Dôme est en constante évolution » déclare Nicolas Leroux, directeur des services animaliers du ZooParc de Beauval. Parmi les tâches à accomplir, il en est une assez spectaculaire : le nettoyage des bassins confiés à des soigneurs plongeurs. Formés à la plongée en autonomie, les soigneurs du Dôme plongent au milieu des animaux (pour certaines espèces) pour aller nettoyer les vitres. Ainsi, il n’est pas rare de voir un « homme grenouille », armé d’une perche et d’une éponge, travaillant avec les lamantins curieux lui tourner autour. Certains peuvent même être un peu pot de colle !

Pendant ce temps-là, dans les allées et les enclos, les jardiniers s’activent à entretenir les végétaux. Attentifs, ils surveillent l’état des plantes (arbres, arbustes, fleurs, couvre-sols) et n’hésitent pas à pratiquer la protection biologique intégrée (la PBI). « C’est une technique que nous utilisons couramment à Beauval pour éradiquer les insectes ravageurs. Nous introduisons des insectes appelés « auxiliaires » qui débarrassent les végétaux des parasites. C’est une lutte fratricide entre espèces qui nous est extrêmement utile ! Ces auxiliaires sont précieux et permettent un entretien naturel. » précise Nicolas Leroux.

Autre mission : la taille de préférence. Les plantes tropicales se plaisent vraiment bien au Dôme et s’épanouissent pleinement. C’est pourquoi les jardiniers pratiquent cette taille de préférence pour équilibrer la place entre les plantes. Deux ans après son ouverture, le Dôme fait partie intégrante du paysage. Monumental et étincelant, il surplombe le parc de toute sa hauteur et est devenu un des moments forts de la visite où il fait bon déambuler, se restaurer, faire des achats souvenirs. Le Yasuni est en effet ouvert tous les jours de l’année pour y faire une pause gourmande, toute comme la boutique Uluwatu pour se faire plaisir.

Défi fou, défi audacieux mais défi relevé par des dizaines de corps de métiers, ayant travaillé sans relâche jour et nuit à sa réalisation, le Dôme Équatorial ne laisse personne indifférent comme en témoignent de nombreux avis de visiteurs qui soulignent sa « magnifique architecture » et « la superbe mise en valeur des animaux ». Certains évoquent également un « énorme coup de cœur en entrant dans cette serre impressionnante » où volent de nombreux ibis, spatules roses, spréos superbes d’un bout à l’autre de la structure. Alors si on résume, que ce soit dans l’eau, sur terre ou dans les airs, le Dôme plonge les visiteurs au cœur des tropiques et l’embarque dans un voyage sensoriel incomparable ! À visiter sans modération…

Revivez les dernières phases d’aménagement des espaces et l’installation des espèces avant l’ouverture le 8 février 2020.

Je découvre le Carnet de Bord du Dôme

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