Les Rocs de Dodoma sortent de terre !

Un nouvel espace au ZooParc de Beauval vient d’être créé pour accueillir de nouvelles espèces originaires, pour la plupart d’Afrique. Après quelques mois de travaux, les Rocs de Dodoma sont sortis de terre et permettront aux visiteurs de découvrir plusieurs animaux qui vivront ensemble courant du mois d’avril : suricates, dik-diks de Kirk, porcs-épics, otocyons…

Cette nouvelle installation se situe à proximité de la Maison des éléphants. Rochers, végétation, tunnels, abris, terriers, promontoires… le biotope des terres africaines a été savamment reconstitué. « Comme pour tous nos territoires, nous avons pensé cet espace en nous rapprochant au maximum du décor naturel afin d’optimiser le bien-être animal pour nos futurs pensionnaires. Ils y vivront en mixité. Les Rocs de Dodoma conjuguent esthétisme et un maximum de visibilité pour les visiteurs. Quelle que soit leur taille, nous mettons un point d’honneur à réaliser des espaces soignés, durables, répondant aux besoins des animaux », précise Rodolphe Delord, Président-directeur général de Beauval.

Plusieurs espèces seront visibles dans leur lieu de vie pour la plus grande joie des visiteurs.

Avant de les voir en « poils et en os », découvrez quelques informations sur ces mammifères du continent africain.

Suricate

• Suricates, Suricata suricatta, 8 femelles.
  Originaire des zones arides et rocailleuses du sud de l’Afrique, le suricate est un petit mammifère connu pour sa vie en communauté. Avec son allure dressée, ses yeux cerclés de noir et les rayures sur son dos, il est facilement identifiable. Très sociable, il vit en colonies bien organisées où chaque individu a une tâche précise : guetter, chasser, s’occuper des jeunes… Pour se mettre à l’abri, les suricates creusent ou réutilisent des terriers élaborés. Leur alimentation se compose principalement d’insectes, mais ils ne dédaignent pas les petits reptiles ou les scorpions, qu’ils savent désarmer habilement. Derrière leur apparence attachante, ces animaux peuvent se révéler redoutables, surtout lorsqu’il s’agit de défendre leur territoire face à une autre colonie.


Dik-dik de Kirk

• Dik-dik de Kirk, madoqua kirki,1 mâle et 1 femelle.
  Le dik-dik de Kirk est une petite antilope, qui mesure environ 40 cm de hauteur et pèse entre 4 et 6 kg, ce qui en fait l’une des plus petites antilopes d’Afrique. Il vit dans les savanes et les zones boisées, où il se cache souvent dans la végétation dense pour échapper aux prédateurs. C’est un animal timide et solitaire, mais qui peut aussi former de petites familles. Le dik-dik est herbivore. Il est surtout actif tôt le matin et en fin de journée, et il aime se réchauffer au soleil pendant les moments plus frais de la journée, notamment après les nuits fraîches. Lorsqu’il se sent menacé, il émet un cri aigu pour alerter les autres dik-diks à proximité. Grâce à sa petite taille et sa rapidité, il est assez difficile à repérer et à attraper pour ses prédateurs.


Porc-épic

• Porc-épic du Cap, hystrix africaeaustralis, 2 femelles.
  Nouvelle espèce au ZooParc de Beauval, le porc-épic africain est un grand rongeur facilement reconnaissable à ses longs piquants qui recouvrent son dos et sa queue, utilisés principalement pour se défendre contre les prédateurs. Ce porc-épic est nocturne, c’est-à-dire qu’il est surtout actif la nuit, lorsqu’il cherche sa nourriture. Il est herbivore et se nourrit de fruits, de feuilles, d’écorces et de racines. Bien qu’il soit assez lent, il utilise ses piquants comme arme de défense, en se tournant vers l’ennemi pour le piquer. Les porcs-épics du Cap aiment se cacher dans des terriers ou des crevasses pendant la journée pour se protéger de la chaleur. Ce sont des animaux solitaires qui vivent généralement seuls ou en petits groupes familiaux.


Otocyon

• Otocyon, Otoycon megalotis, 1 mâle et 1 femelle.
  L’otocyon, surnommé le « renard à oreilles de chauve-souris », est un petit canidé d’Afrique reconnaissable à ses immenses oreilles, utiles autant pour réguler sa température que pour écouter le moindre bruissement d’insectes. Il vit dans les savanes arides, souvent en couple ou en petit groupe très uni. Il se nourrit presque exclusivement de termites, qu’il repère grâce à une ouïe très fine et qu’il mastique à une vitesse impressionnante grâce à une mâchoire ultra-efficace. Très sociable, l’otocyon communique avec sa queue, ses oreilles, et de petits cris. Adaptable, il change de rythme selon la saison et se met à l’abri quand il fait trop chaud ou trop froid. Bien qu’il soit encore classé en « préoccupation mineure », il est menacé par la rage, la chasse, les routes et l’expansion humaine.

Alors pour découvrir ces petits animaux agiles et rapides, rendez-vous aux Rocs de Dodoma à côté de la Maison des éléphants !