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Les Rocs de Dodoma : ouverture du nouvel espace ce jeudi 1er mai !

Ouverture Rocs de Dodoma 1er mai

Le 1er mai, c’est la fête des Rocs de Dodoma ! Après plusieurs mois de travaux, un tout nouvel espace voit le jour au ZooParc de Beauval : les Rocs de Dodoma ! Situé à proximité de la Maison des Éléphants, cette nouveauté vous plonge dans un décor évoquant les terres africaines, avec rochers, tunnels, abris, promontoires et végétation soigneusement recréée. Dès ce jeudi 1er mai, venez découvrir les pensionnaires qui évolueront aux « Rocs » : suricates, dik-diks de Kirk*, otocyons et porcs-épics du Cap. Découvrez quelques infos sur les 4 espèces hébergées aux Rocs de Dodoma.

espace Rocs de Dodoma

L’espace Les Rocs de Dodoma

Suricate : toujours sur ses gardes

Petit mammifère originaire du sud de l’Afrique, le suricate vit en groupe dans des régions sèches et pierreuses. Reconnaissable à sa posture droite, son masque noir autour des yeux et ses rayures sur le dos, il est très sociable. Dans une colonie, chacun a un rôle : certains montent la garde, d’autres gardent les petits pendant que le reste du groupe part chercher de la nourriture. Très organisé, le suricate creuse ou occupe des terriers complexes pour se protéger des prédateurs. Il mange surtout des insectes, mais aussi des petits animaux comme des lézards ou des scorpions, qu’il sait neutraliser avec agilité. Bien qu’ils soient mignons et très affectueux entre eux, les suricates peuvent se montrer redoutables, notamment quand deux groupes se disputent un territoire.

Suricates

Suricates

Dik-diks de Kirk : tout petits mais de grands appétits !

Les dik-diks de Kirk sont de petites antilopes mesurant environ 40 cm de hauteur et pesant entre 4 et 6 kg. Animaux nocturnes, timides et insaisissables, les dik-diks se cachent la plupart du temps. Ils possèdent un nombre assez important de prédateurs, comme les lions, panthères, guépards, chacals ou crocodiles. Les jeunes sont aussi attaqués par des aigles ou des babouins. Lorsqu’ils sont surpris, ils bondissent en une série de sauts en zigzag, tout en poussant des cris « zik-zik » ou « dik-dik », d’où leur nom. Dès qu’ils sont assez éloignés, ils s’allongent et s’immobilisent, préférant se cacher plutôt que d’essayer de battre leur prédateur à la course.

Comme ils sont petits, les besoins métaboliques des dik-diks sont élevés. Ils doivent consommer plus de nourriture par kilogramme de poids corporel que les grands Bovidés ! Herbivores, ils consomment essentiellement des feuilles (arbustes ou buissons), herbes, fruits et bourgeons. Ils n’ont pas besoin de boire beaucoup puisqu’ils récupèrent la plupart de ce dont ils ont besoin dans leur alimentation et grâce à la rosée matinale.

Dik-dik

Dik-dik de Kirk

Otocyon : l’insectivore aux grandes oreilles

L’otocyon, aussi surnommé « renard à oreilles de chauve-souris », est un petit canidé d’Afrique au look aussi étonnant qu’ingénieux. Avec ses grandes oreilles qui peuvent atteindre 13,5 cm de long, parfaites pour repérer le moindre bruit au sol, il chasse principalement… des termites ! En effet, ce carnivore à tendance insectivore base jusqu’à 90 % de son régime alimentaire sur ces petites bêtes, qu’il débusque grâce à une ouïe ultra-fine. Sa mâchoire est d’ailleurs taillée pour le job : elle peut mastiquer jusqu’à cinq fois par seconde grâce à une structure musculaire unique. Il détient aussi le record du plus grand nombre de dents chez les mammifères de son type (jusqu’à 50 dents !). L’otocyon vit en petits groupes très soudés, généralement en couples fidèles accompagnés de leurs jeunes. Très social, il communique par des postures, des cris doux et même la position de sa queue. Il change de rythme de vie selon la saison et n’hésite pas à se creuser des abris pour fuir la chaleur ou le froid. Bien qu’il soit encore classé en « préoccupation mineure », il est menacé par les épidémies de rage, la chasse pour sa fourrure, l’expansion agricole et les collisions routières.

Otocyon

Otocyon

Porc-épic du Cap : ses piquants constituent une arme défensive redoutable

Le porc-épic africain est un rongeur au corps trapu dont le dos est recouvert d’épines (30-40cm de long) rayées noir et blanc. Les piquants constituent une arme défensive redoutable contre les prédateurs. Lorsqu’il est menacé, il agite sa queue où les courts piquants arrondis produisent un bruit de crécelle. Le porc-épic charge ensuite à reculons, tous les piquants hérissés, pour présenter son arrière-train armé à l’agresseur. Les dards épineux de certains piquants plus courts se détachent et pénètrent dans la chair provoquant souvent de graves blessures voire la mort. Seul les grands prédateurs (grands félins, loups, hyènes…) se risquent à l’attaquer.

Porc-épic

Porc-épic

Préparez-vous à vivre de nouvelles rencontres et à observer ces animaux fascinants !

Je viens

*Les dik-diks de Kirk ne seront pas visibles dès le 1er mai mais quelques jours après, lorsqu’ils se seront bien acclimatés à leur nouvel espace intérieur.

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